Depuis quatre ans, Parallèle s’associe à art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Buropolis, Coco Velten, La compagnie — lieu de création, Le Château de Servières, le Centre Photographique Marseille pour donner à voir le travail d’artistes visuels en phase de professionnalisation.
À l’occasion du festival, les partenaires proposent une exposition réunissant les projets retenus suite à un appel à projet thématique. Cette année, l’invitation était faite autour du verbe « Veiller ».
La Relève 4 est une exposition collective dans la ville de Marseille donnant à voir les projets des artistes en réponse à cet appel.
À art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine
du vendredi 14 janvier au samedi 12 mars
— vernissage le jeudi 13 janvier à 18h30
À Buropolis
du samedi 15 janvier au samedi 26 février
— vernissage le vendredi 14 janvier à 18h30
À Coco Velten (dans les Archives), en partenariat avec La compagnie, lieu de création
du jeudi 20 janvier au samedi 19 février
Exposition découpée en deux temps :
— 1er vernissage le mercredi 19 janvier à 18h
— 2e vernissage le mercredi 9 février à 18h
Au Centre Photographique Marseille
du vendredi 21 janvier au 26 mars
— vernissage le jeudi 20 janvier à 18h30
Au Château de Servières
du mardi 25 janvier au vendredi 15 avril
— vernissage le samedi 22 janvier de 11h00 à 18h30
Vous pouvez consulter le site internet de art-cade.
Depuis quatre ans, Parallèle s’associe à art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Buropolis, Coco Velten, La compagnie — lieu de création, Le Château de Servières, le Centre Photographique Marseille pour donner à voir le travail d’artistes visuels en phase de professionnalisation.
À l’occasion du festival, les partenaires proposent une exposition réunissant les projets retenus suite à un appel à projet thématique. Cette année, l’invitation était faite autour du verbe « Veiller ».
La Relève 4 est une exposition collective dans la ville de Marseille donnant à voir les projets des artistes en réponse à cet appel.
À art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine
du vendredi 14 janvier au samedi 12 mars
— vernissage le jeudi 13 janvier à 18h30
À Buropolis
du samedi 15 janvier au samedi 26 février
— vernissage le vendredi 14 janvier à 18h30
À Coco Velten (dans les Archives), en partenariat avec La compagnie, lieu de création
du jeudi 20 janvier au samedi 19 février
Exposition en deux temps :
— 1er vernissage le mercredi 19 janvier à 18h
— 2e vernissage le mercredi 9 février à 18h
Au Centre Photographique Marseille
du vendredi 21 janvier au 26 mars
— vernissage le jeudi 20 janvier à 18h30
Au Château de Servières
du mardi 25 janvier au vendredi 15 avril
— vernissage le samedi 22 janvier de 11h00 à 18h30
Vous pouvez consulter le compte facebook de Buropolis.
Vous pouvez aussi consulter leur compte instagram.
Metteur en scène et scénographe conceptuel, Maxime Kurvers poursuit sa recherche sur les fondements de l’œuvre théâtrale. Aux confins de l’histoire de la modernité musicale et du théâtre d’avant-garde, il transpose ici une série d’actions musicales au sein d’un dispositif théâtral. N’étant pas lui-même compositeur et n’appliquant donc aucun savoir harmonique ou musicologique à priori, Maxime Kurvers cherche à produire, dans le cadre de cette soirée, une écriture musicale que le théâtre seul rendrait possible. Idées musicales devient récital expérimental pour penser la représentation ailleurs que dans l’illusion du spectacle, autant que tentative de révéler la grammaire et les usages du théâtre via la musique de scène. Apparaîtra alors peut-être, dans le feuilletage d’une idée musicale à une autre, une sorte de témoignage vivant et critique du travail artistique en train de se faire, s’interrogeant, toujours, sur ce qui fait théâtre.
Présenté dans le cadre des Modulations du GMEM.
Le Festival Parallèle 12 accueille également Maxime Kurvers avec la pièce 4 questions à Yoshi Oida le 1er février au Théâtre Antoine Vitez - Le Cube.
Conception, mise en scène, interprétation : Maxime Kurvers
Lumières : Manon Lauriol
Avec : Haga Ratovo et la participation d’un groupe d’amateur·e·s-interprètes
Maxime Kurvers, né en 1987 à Sarrebourg en Moselle, vit actuellement à Aubervilliers. Il poursuit des études théoriques en arts du spectacle à l’université de Strasbourg avant d’intégrer la section scénographie de l’École du Théâtre National de Strasbourg (2008-2011).
En 2015, il réalise avec Pièces courtes 1-9 sa première mise en scène (présentée à Parallèle en 2017), sous la forme d’un programme théâtral qui interroge les conditions minimales de sa propre réalisation. Créé en 2016, Dictionnaire de la musique prolonge ce questionnement du théâtre et de ses ressources par la présence et l’histoire d’autres médiums. La naissance de la tragédie est un solo pour et par l’acteur Julien Geffroy. Idées musicales (2020) est un récital musical expérimental. Depuis 2018, il travaille sur un projet au long cours, Théories et pratiques du jeu d’acteur·rice (1428-2021), une bibliothèque vivante pour l’art de l’acteur·rice en 28 chapitres. 4 questions à Yoshi Oida (2022) prolonge autrement ces questions d’anthropologie théâtrale.
Maxime Kurvers est artiste associé à la Ménagerie de verre pour la saison 2016-2017, artiste résident à la Saison Foundation Tokyo en 2020 et associé à la Commune - CDN d’Aubervilliers depuis septembre 2016.
Production : La Pop, MDCCCLXXI
Soutien : Festival Musica, Théâtre de l’Aquarium, Ménagerie de verre dans le cadre de Studiolab
Avec l’aide du Festival Musica, du Théâtre de l’Aquarium, et de la Ménagerie de verre dans le cadre de Studiolab.
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique.
Maxime Kurvers a déjà présenté Pièces courtes 1-9 à Parallèle en 2017.
En coréalisation avec le GMEM — Centre national de création musicale et en partenariat avec la Friche la Belle de Mai.
Merci à Harmony pour l’aide logistique.
Vous pouvez regarder le teaser de la pièce.
Vous pouvez aussi consulter le site internet de Maxime Kurvers.
Vous pouvez parcourir le site internet du GMEM.
IInspiré du shifting, aka la pratique explorative de la génération Z qui consiste à déplacer sa conscience ailleurs ou se tailler une vie sur mesure (une desired reality) par la force de la pensée et de l’auto-hypnose, Remixed settings s’imagine comme une pratique d’évasion musicale modelée par la plasticité et la performativité.
Dans cette fabulation sonore, Sandar Tun Tun traverse un univers intérieur fait de co-présences ou d’amalgame de réalités, de mythes et d’utopies avec lesquelles elle entre en résonance pour façonner des personnages intermédiaires. Via un langage composite où coexistent influences club, noise et pop, voix fragmentées et compositions électroacoustiques elle propose une interface où écoute et incarnation opère simultanément.
Étape de travail, présenté dans le cadre des Modulations du GMEM.
Durée : 25 minutes
Conception, performance, son : Sandar Tun Tun
Sandar Tun Tun construit son travail autour de la fabulation, de nouvelles alliances et trajectoires collaboratives. Artiste, chercheur·se, DJ et compositeur·rice iel développe une pratique sonore, spatiale et performative centrée autour de l’écoute, réactivité sensible et critique.
Ses installations, compositions, performances, sets audiovisuels ou écritures collectives s’intéressent aux conditions de coexistence au sein de cultures dominantes, à l’espace d’apparition/disparition, au lien entre technologie et spiritualité, écologies non-humaines et conscience collective et donnent lieu à des projets aux langages hybrides allant de la création d’entitées à l’organisation de soirées de poésie sonore.
Sandar incarne les identités musicales Nay Thit (DJ, producteurx) et SD S (noise, musique électronique) et est aussi une moitié de BARE-TT, un duo de musique expérimentale formé en 2016 avec la chercheuse, artiste et biologiste Katia Barrett. BARE-TT est un projet audiovisuel conceptuel qui explore les possibilités de narration sonore à la croisée de la science-fiction féministe queer et des relations symbiotiques du vivant.
Commande et co-production : Triangle – Astérides, centre d’art contemporain et Festival Parallèle
En partenariat avec le GMEM — Centre national de création musicale et la Friche la Belle de Mai.
Vous pouvez consulter le site internet du GMEM.
IInspiré du shifting, aka la pratique explorative de la génération Z qui consiste à déplacer sa conscience ailleurs ou se tailler une vie sur mesure (une desired reality) par la force de la pensée et de l’auto-hypnose, Remixed settings s’imagine comme une pratique d’évasion musicale modelée par la plasticité et la performativité.
Dans cette fabulation sonore, Sandar Tun Tun traverse un univers intérieur fait de co-présences ou d’amalgame de réalités, de mythes et d’utopies avec lesquelles elle entre en résonance pour façonner des personnages intermédiaires. Via un langage composite où coexistent influences club, noise et pop, voix fragmentées et compositions électroacoustiques elle propose une interface où écoute et incarnation opère simultanément.
Étape de travail, présenté dans le cadre des Modulations du GMEM.
Durée : 25 minutes
Conception, performance, son : Sandar Tun Tun
Sandar Tun Tun construit son travail autour de la fabulation, de nouvelles alliances et trajectoires collaboratives. Artiste, chercheur·se, DJ et compositeur·rice iel développe une pratique sonore, spatiale et performative centrée autour de l’écoute, réactivité sensible et critique.
Ses installations, compositions, performances, sets audiovisuels ou écritures collectives s’intéressent aux conditions de coexistence au sein de cultures dominantes, à l’espace d’apparition/disparition, au lien entre technologie et spiritualité, écologies non-humaines et conscience collective et donnent lieu à des projets aux langages hybrides allant de la création d’entitées à l’organisation de soirées de poésie sonore.
Sandar incarne les identités musicales Nay Thit (DJ, producteurx) et SD S (noise, musique électronique) et est aussi une moitié de BARE-TT, un duo de musique expérimentale formé en 2016 avec la chercheuse, artiste et biologiste Katia Barrett. BARE-TT est un projet audiovisuel conceptuel qui explore les possibilités de narration sonore à la croisée de la science-fiction féministe queer et des relations symbiotiques du vivant.
Commande et co-production : Triangle – Astérides, centre d’art contemporain et Festival Parallèle
En partenariat avec le GMEM — Centre national de création musicale et la Friche la Belle de Mai.
Vous pouvez consulter le site internet du GMEM.
Depuis quatre ans, Parallèle s’associe à art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Buropolis, Coco Velten, La compagnie — lieu de création, Le Château de Servières, le Centre Photographique Marseille pour donner à voir le travail d’artistes visuels en phase de professionnalisation.
À l’occasion du festival, les partenaires proposent une exposition réunissant les projets retenus suite à un appel à projet thématique. Cette année, l’invitation était faite autour du verbe « Veiller ».
La Relève 4 est une exposition collective dans la ville de Marseille donnant à voir les projets des artistes en réponse à cet appel.
À art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine
du vendredi 14 janvier au samedi 12 mars
— vernissage le jeudi 13 janvier à 18h30
À Buropolis
du samedi 15 janvier au samedi 26 février
— vernissage le vendredi 14 janvier à 18h30
À Coco Velten (dans les Archives), en partenariat avec La compagnie, lieu de création
du jeudi 20 janvier au samedi 19 février
Exposition en deux temps :
— 1er vernissage le mercredi 19 janvier à 18h
— 2e vernissage le mercredi 9 février à 18h
Au Centre Photographique Marseille
du vendredi 21 janvier au 26 mars
— vernissage le jeudi 20 janvier à 18h30
Au Château de Servières
du mardi 25 janvier au vendredi 15 avril
— vernissage le samedi 22 janvier de 11h00 à 18h30
La nuit est tombée sur un monde en feu. Manifestations, tremblements de terre, feux de forêt – le feu est partout. Les feux des luttes et des douleurs, de la renaissance et du chaos. Hommes et femmes parlent et “déparlent” pour honorer les morts et sauver les vivants. The Wake est le lieu du rêve et du deuil, un voyage dans le temps et l’espace, une tentative de reconstituer une géographie éclatée, comme le miroir brisé d’un monde chaotique bientôt englouti par la pluie déchaînée. Des histoires personnelles et des fables, des cris de révolte et des chants, des revendications et des illusions – un ensemble de personnes qui essaient de se comprendre. Y a-t-il un avenir possible au-delà de la répétition de toutes sortes de catastrophes ? Faisant écho à sa dernière pièce, The Wake, cette nouvelle installation de The Living and the Dead Ensemble transforme un cri polyphonique des Caraïbes en un appel à réparer le monde.
Créneaux horaires des projections le 19.01
— 19h30
— 20h04
— 20h38
— 21h12
— 21h46
L’installation sera visible - en boucle - jusqu’au 21 janvier, de 15h à 18h.
Une installation de The Living and the Dead Ensemble
Avec : Mackenson Bijou, Rossi Jacques Casimir, Dieuvela Cherestal, James Desiris, James Peter Etienne, Leonard Jean-Baptiste, Cynthia Maignan, Sophonie Maignan, Frankétienne
Direction : Olivier Marboeuf et Louis Henderson
Images et montage : Louis Henderson
Son et mixage : Victor Donati
Musique : João Polido
The Living and the Dead Ensemble est un groupe d’artistes, d’interprètes et de poètes·se·s d’Haïti, de France et du Royaume-Uni. L’Ensemble a été créé en Haïti, en 2017, pour produire la traduction et la performance en créole haïtien de la pièce Monsieur Toussaint d’Édouard Glissant.
Le premier film de l’Ensemble OUVERTURES a été présenté en première à la Berlinale 2020. Cette œuvre explore l’influence d’Haïti, première république noire indépendante des Amériques, dans la modernité occidentale comme au cœur de l’histoire et le présent des Caraïbes.
The Living and the Dead Ensemble est actuellement composé de : Mackenson Bijou, Rossi Jacques Casimir, Dieuvela Cherestal, James Desiris, James Peter Etienne, Leonard Jean Baptiste, Louis Henderson, Sophonie Maignan, Cynthia Maignan et Olivier Marboeuf.
Co-production : Spectre Productions, Théâtre de l’Usine à Genève, Ateliers Médicis à Clichy-Montfermeil, Kunstenfestivaldesarts, Z33, Savvy Contemporary
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique.
Vous pouvez consulter le site web de The Living and the Dead Ensemble.
Interprétation : Chouf
Accompagnée par : Trustfall
Chouf est une artiste dont le travail s’inscrit dans une tradition poétique contemporaine de l’intime.
Son écriture joue subtilement à dire l’amour et le désespoir, elle parle des vivants et des morts,
de la solitude d’être soi, du courage pour dire les choses.
Trustfall est un artiste basé à Paris qui crée des chansons pop tendues qui résonnent entre l’acier noir de la BO de Heat de Michael Mann et le blues de Sade qui chasse le dragon. Encadré par le compositeur et artiste d’avant-garde William Basinski et le regretté théoricien de la culture Mark Fisher, sa musique se caractérise par un sens classique de la construction couplé à un k-funk abstrait et fantomatique, profondément ancré dans l’expérience contemporaine. Travaillant à Los Angeles, Londres, Paris et Berlin, il a affiné son art en tant qu’auteur-compositeur et instrumentiste très demandé, s’est produit en concert avec ses contemporains Kelsey Lu et Holly Herndon, a composé des bandes sonores pour des films et des défilés de mode et a produit des mixes acclamés pour Radio alHara, NTS Radio et Rinse FM.
Au regard des annonces gouvernementales, le Dj set de Chkoun is it? est maintenu sous une forme mais nous vous demanderons de rester assis. Toutefois nous mettons tout en œuvre pour qu’il se déroule dans des conditions joyeuses et sécurisantes pour tou·te·s.
Chkoun is it? est une association qui tend à mettre en avant l’hybridation, l’intersectionnalité et l’altérité comme vecteurs de création, en proposant des programmes culturel et musical où se mêlent des propositions musicales, festives, conviviales et artistiques.
Chouf est une artiste dont le travail s’inscrit dans une tradition poétique contemporaine de l’intime.
Son écriture joue subtilement à dire l’amour et le désespoir, elle parle des vivants et des morts,
de la solitude d’être soi, du courage pour dire les choses.
Trustfall est un artiste basé à Paris qui crée des chansons pop tendues qui résonnent entre l’acier noir de la BO de Heat de Michael Mann et le blues de Sade qui chasse le dragon. Encadré par le compositeur et artiste d’avant-garde William Basinski et le regretté théoricien de la culture Mark Fisher, sa musique se caractérise par un sens classique de la construction couplé à un k-funk abstrait et fantomatique, profondément ancré dans l’expérience contemporaine. Travaillant à Los Angeles, Londres, Paris et Berlin, il a affiné son art en tant qu’auteur-compositeur et instrumentiste très demandé, s’est produit en concert avec ses contemporains Kelsey Lu et Holly Herndon, a composé des bandes sonores pour des films et des défilés de mode et a produit des mixes acclamés pour Radio alHara, NTS Radio et Rinse FM.
Depuis quatre ans, Parallèle s’associe à art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Buropolis, Coco Velten, La compagnie — lieu de création, Le Château de Servières, le Centre Photographique Marseille pour donner à voir le travail d’artistes visuels en phase de professionnalisation.
À l’occasion du festival, les partenaires proposent une exposition réunissant les projets retenus suite à un appel à projet thématique. Cette année, l’invitation était faite autour du verbe « Veiller ».
La Relève 4 est une exposition collective dans la ville de Marseille donnant à voir les projets des artistes en réponse à cet appel.
À art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine
du vendredi 14 janvier au samedi 12 mars
— vernissage le jeudi 13 janvier à 18h30
À Buropolis
du samedi 15 janvier au samedi 26 février
— vernissage le vendredi 14 janvier à 18h30
À Coco Velten (dans les Archives), en partenariat avec La compagnie, lieu de création
du jeudi 20 janvier au samedi 19 février
Exposition en deux temps :
— 1er vernissage le mercredi 19 janvier à 18h
— 2e vernissage le mercredi 9 février à 18h
Au Centre Photographique Marseille
du vendredi 21 janvier au 26 mars
— vernissage le jeudi 20 janvier à 18h30
Au Château de Servières
du mardi 25 janvier au vendredi 15 avril
— vernissage le samedi 22 janvier de 11h00 à 18h30
Imaginée avec humour dans l’interstice entre la fièvre d’un prêche évangélique, l’afrocentrisme des Five Percenters, le décorum d’une cérémonie orthodoxe, Love Mathematics explore la possibilité d’un syncrétisme. Qu’est-ce qui constitue un bon prêche aujourd’hui à l’heure de l’”accélérationnisme” et des réseaux sociaux ?
What’s today Mathematics ? Comme le demandait Clarence Edward Smith alias Clarence 13X, maître à penser de la Nation of Gods and Earths (ou Five Percenters). Les mathématiques, malgré leur nom, n’en sont pas. Ce sont des leçons pratiques qui répondent d’un système théologique et numérologique.
Love Mathematics revisite ces préceptes et se lit comme une performance-témoignage sur la césure dans la foi, la foi de soi d’abord.
Comment appréhender l’amour de soi dans un monde qui te le refuse ? Comment vivre sa pleine foi et s’épanouir dans les religions monothéistes quand ta place en tant que femme noire / queer est au mieux accessoire, au pire en danger. Comment trouver refuge dans l’universel quand il s’est bâti à tes dépens ?
Durée : 10 minutes
Christelle Oyiri aka Crystallmess est à la fois DJ, productrice mais aussi écrivaine et artiste, soucieuse de mettre en lumière les sub-cultures passées et présentes.
Sa démarche de DJ et de productrice, passe du zouk abrasif et du dancehall à l’afro-trance et à la techno de Detroit, qu’elle soit derrière les platines pour une fête Janus à Säule/Berghain, la ø party mensuelle d’Hyperdub aux Corsica Studios, la fête d’Yves Tumor Terms of Endearment ou la fête locale parisienne CONCRETE.
Elle s’appuie davantage sur les textures, le continuum sonore et la narration plutôt que sur les genres, tout en continuant à faire vibrer la piste de danse.
Abordant les thèmes de la culture des clubs, de l’aliénation coloniale et des temporalités alternatives, elle crée “Collective Amnesia” en 2018. Inspirée par le travail de Kodwo Eshun de l’Unité de recherche sur les clubs cybernétiques sur l’afrofuturisme et la musique, cette performance multidisciplinaire mêlant film, DJ, et performance vocale traditionnelle de griologie célèbre l’histoire oubliée du logobi, une danse afro-française urbaine du milieu des années 2000 fusionnant techno hardcore et coupé décalé.
Elle a autoproduit son premier EP Mere Noises, oscillant entre énergie brute de rave, dancehall sombre et ambient mélancolique, soutenu par des artistes comme Kode9, Lee Gamble et Klein.
En coréalisation avec SISSI club.
À l’automne 2020, Katerina Andreou est entrée en contact avec Voltnoi Berge, un homme qui a vécu la transformation de la scène musicale sub-urbaine d’Athènes à partir de 1989. Cette scène était alors influencée par la rave culture venue des États-Unis et d’Angleterre, et portée par les musiques house et techno. Trop jeune pour participer à l’effervescence de ces rassemblements spontanés, Katerina Andreou s’est imprégnée des récits, des livres et des musiques partagés par Voltnoi Berge. Parallèlement, elle a mené ses propres recherches sur ce mouvement, avant tout sonore. Très vite les mythes et les rumeurs ont pris le dessus sur la réalité de cette scène clandestine qui, selon elle, mérite d’être abordée avec une approche plus physique que mentale. Empreinte d’une nostalgie pour cette époque qu’elle n’a pas vécue, Katerina Andreou crée Rave to Lament : un geste fugace, unique et impulsif qui, plutôt que tourné vers le passé, cherche à s’inscrire dans le présent.
Rave to Lament est une performance in situ issue d’une commande du MIR festival à Athènes.
La performance Rave to Lament se déroule en extérieur, prévoyez des vêtement chauds !
Accès par la porte du 201 quai du port.
Conception, performance : Katerina Andreou
Bande sonore dessinée : Katerina Andreou, créée en collaboration avec Cristian Sotomayor, basée sur les sons originaux des DJ Sisso, Jacob Garet, Ayya.
Aide à la recherche : Voltnoi Brege
Remerciements : Jérémy Perrin , Frédéric Pouillaude
Production, diffusion : Elodie Perrin
Production : BARK
Née à Athènes, Katerina Andreou est basée en France. Diplômée de l’Ecole de Droit d’Athènes et de l’Ecole Nationale de Danse d’Athènes, elle a suivi le programme ESSAIS au CNDC d’Angers et est titulaire d’un Master de recherche chorégraphique (Paris 8). Comme interprète elle a notamment collaboré avec DD Dorvillier, Anne Lise Le Gac, Lenio Kaklea, Bryan Campbell, Dinis Machado, Emmanuelle Huynh, Ana Rita Teodoro. Dans son propre travail elle développe une pratique physique propre à chaque projet et recherche des états de présence qui résultent d’une constante négociation entre des tâches, fictions ou univers contrastés voire contradictoires, remettant souvent en cause les notions d’autorité et de censure. Elle crée elle-même l’environnement sonore de ses pièces qui devient son principal outil dramaturgique. Elle a reçu le prix Jardin d’Europe au festival ImpulsTanz en 2016 pour son solo A kind of fierce. Elle a ensuite crée le solo BSTRD (2018) et le duo Zeppelin Bend (2020) avec Natali Mandila.
Production : Cie BARK, MIR Festival Athènes, far° Nyon
Résidences : GRRRND ZERO Lyon, Les SUBS – lieu vivant d’expériences artistiques Lyon, CND – Centre national de la danse Paris
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique.
Merci à Bruno Aubert pour le prêt de sa voiture.
En coréalisation avec le MUCEM.
Le Hype Call est un concept d’encouragement présent dans la culture Krump, une danse née dans la banlieue de Los Angeles dans les années 90.
Les Ouinch Ouinch s’en inspirent et inventent leur propre Hype Call. Au rythme effréné de musiques issues des cultures Afro et Hip-Hop mixées en live par DJ Mulah‚ les danseur·se·s entraînent les spectateur·rice·s dans une danse traditionnelle universelle et utopique‚ l’espace de la représentation devenant lieu du rituel festif, contemporain et inclusif.
La ronde y est traitée comme une ritournelle, un refrain auquel les danseur·se·s reviennent régulièrement pour se recharger et pour augmenter d’un cran encore la puissance de leurs danses. Happy Hype invite à une réflexion sur le collectif et sur l’encouragement. Libre aux publics de choisir comment plonger dans cette parade carnavalesque qui déborde et qui convoque avec le plus grand sérieux les profondeurs de la joie, faisant la nique au désespoir.
Au regard des annonces gouvernementales, le DJ set initialement prévu après Happy Hype ne pourra malheureusement pas être maintenu. Toutefois nous mettons tout en œuvre pour qu’Happy Hype se déroule dans des conditions joyeuses et sécurisantes pour tou·te·s.
Accès par le J4.
Conception : Karine Dahouindji, Simon Crettol, Nicolas Mayorga Ramirez, Marius Barthaux
Danse et chorégraphie : Elie Autin, Collin Cabanis, Karine Dahouindji, Adèl Juhasz, Marius Barthaux
DJ set : Maud Hala Chami
Remerciements : Dans Les Parages, laboratoire de LA ZOUZE - Cie Christophe Haleb
Marius Barthaux, directeur artistique
Après l’obtention d’une licence de Lettres et de Théâtre à Paris, Marius intègre en 2015 la Manufacture de Lausanne pour suivre le Bachelor de danse contemporaine option Création, dont il sort en juin 2018. Entre janvier et juin 2021, il assiste également à la formation Danse et Paysage de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysagisme de Versailles, pour mieux cerner les enjeux de la danse au sein d’espaces extra-scéniques. Professionnellement, il est impliqué dans la création de différents projets personnels et collectifs, en Suisse et en France. Depuis 2015, il fait partie d’un collectif parisien, La Grosse Plateforme, collectif transdisciplinaire qui se consacre à la création d’évènements et d’objets artistiques. Leur premier spectacle, Le Sacre , pièce in situ mêlant chant a capella et danse, a été présenté dans de nombreux festivals depuis quatre ans. Sur la saison 2018-2019, Marius est artiste associé à la fondation l’Abri, lieu consacré à la jeune création à Genève, ce qui lui permet de développer la création d’un solo, dires des sommes , ainsi que de cofonder la compagnie des marmots en juin 2019. Depuis mai 2021 et dans la prolongation de son solo, Marius continue ses expérimentations sensorielles dans l’espace public avec les enfants d’une école de Saint Florentin sous le nom d’un projet intitulé Cosmos des sommes, dans le cadre du programme Création en cours piloté par les Ateliers Médicis. L’objectif de ce projet est de créer une série d’objets artistiques reliés entre eux par des fictions et des dispositifs similaires.
La première pièce collective à naître de cette série se nomme la patrouille et sera en création au Dancing-CDCN de Dijon en novembre 2021, ainsi qu’au Château de Monthelon en mai 2022 pour une première prévue à la fin de l’été 2022. Marius est aussi interprète pour des chorégraphes comme Fanny de Chaillé, La Fabrique Fastidieuse, Nicole Seiler, Nagi Gianni ou encore Antoine Thiollier.
Karine Dahouindji, directrice artistique
Karine Dahouindji est danseuse interprète, performeuse et chorégraphe. Elle se forme au conservatoire de Nîmes et au CND d’Angers avant d’entrer à La Manufacture pour y développer son univers et s’investir dans la composition et l’improvisation. Durant cette formation elle participe à différents projets vidéos, photos et cinématographiques. En 2018, elle obtient son Bachelor en danse contemporaine et enchaîne avec le projet Talent Adami Danse avec les chorégraphes Béatrice Massin et Pierre Rigal. Depuis elle continue à rencontrer divers artistes avec qui elle a fait des reprises de pièces ou des stages notamment Ruth Childs et Ambra Senatore. Elle crée également le collectif Ouinch Ouinch avec 3 ami·e·s et partage sa direction artistique avec Marius Barthaux pour le moment. Karine travaille aujourd’hui principalement en Suisse avec différents artistes : chorégraphes, metteuse en scène ou plasticienne comme Nicole Seiler, Yasmine Hugonnet, Natasza Gerlach ou Maëlle Gross. Elle participe aussi à la tournée Tanzfaktor 2020 avec Molecutrio et aux Swiss Dance Days 2022 avec Happy Hype deux pièces des Ouinch Ouinch. Elle continue également à travailler autour de différents projets photos et vidéos. Pour la saison 2021/2022, Karine est artiste associée à l’Abri, l’occasion pour elle de se lancer dans sa première pièce en solo.
Adél Juhász, performeuse
Adél Juhász est une danseuse contemporaine hongroise, basée entre la Hongrie et la Suisse. Elle fait ses études à la Budapest Contemporary Dance Academy en parallèle de laquelle elle commence à développer son propre langage gestuel et à expérimenter dans le champ de la création. En 2015 elle monte la pièce Coexit en collaboration avec le musicien Áron Porteleki. En 2016, elle intègre le Bachelor de danse contemporaine de La Manufacture de Lausanne. Elle y créé en 2018 le solo László, qui a eu l’occasion d’être montré à plusieurs reprises (Les Quarts d’Heure de Sévelin, Sziget festival, Dunapart showcase, Ubik Eklekktik festival). Depuis 2019, elle travaille avec Csaba Molnár en tant qu’interprète dans la pièce Gods and Monsters, et avec le Collectif Ouinch Ouinch, en compagnie duquel elle reprend la tournée de la pièce Molecutrio, pièce sélectionnée dans le cadre du dispositif Tanzfaktor 2020, ainsi que Happy Hype. Cette année, elle est artiste associée à La Fondation L’Abri, lieu de résidence dans lequel elle conçoit sa prochaine création, László Károlyné.
Elie Autin, performeur
Élie Autin entre dans un premier temps au Conservatoire de Montauban puis à celui de Toulouse. En parallèle, il poursuit un parcours scolaire classique. En 2016 il intègre la Manufacture-Lausanne pour y suivre le cursus du Bachelor en danse contemporaine option Création qu’il termine en Juin 2019.
Durant ses études, Élie rencontre différents artistes et chorégraphes tels que Simone Aughterlony, Mark Lorimer, Valeria Bertolotto, Cindy Van Acker, Thomas Hauert, Gabriel Schenker. Il est invité par Dadid Zambrano à performer un solo pour l’ouverture de son centre d’art Tic Tac Art Center à Bruxelles en 2018. En parallèle de ses études à la Manufacture, Élie a été engagé sur plusieurs projets comme avec Jérôme Bel pour Gala qu’il danse à trois reprises notamment pour le festival de la Bâtie. Il collabore aussi avec Vincent Macaigne pour En manque. En novembre 2019 Élie Autin sera en résidence à la Tanzhaus (Zurich) avec Juliette Uzor pour réinventer leur duo de Bachelor créé à la Manufacture. En 2020 Élie fera partie du projet OPERALAB organisé par le Grand Théâtre de Genève, la Comédie de Genève et les Hautes Écoles d’Art de Suisse Romande. Durant la saison 2020-2021, il fera partie de la création d’Alexandre Doublet.
Maud Hala Chami aka Dj Mulah, musique
En 2016, Maud Hala Chami créé l’association ZRO21 un label indépendant de musique et une maison d’édition, spécialisée dans le développement d’artistes et la gestion de la culture urbaine. Mulah est une artiste polyvalente, aimant mélanger la technicité de la production musicale avec le monde festif de la performance live et du divertissement. Les Ouinch Ouinch font appel à sa créativité et sa pertinence musicale pour lancer le concept Happy Hype. En 2019, Maud Hala Chami devient une représentante des femmes dans le monde du mix. Aidant par ses performances live à mettre en avant l’égalité, sous toutes ses formes.
Collin Cabanis, performeur·se
Collin a pratiqué le breakdance pendant plus de dix années à Lyon. En parallèle iel s’initie à la danse contemporaine en s’éloignant petit à petit du break. Iel se forme également en gestion administrative et commerciale d’organisations culturelles à l’Université Lyon 3. À la Manufacture, Collin plonge dans le bassin de l’improvisation et alimente cette pratique en y croisant le chemin de nombreux·ses grand·e·s improvisateur·rice·s tel que Thomas Hauert, Martin Kilvady ou David Zambrano. Lors de sa formation, iel participe à des créations avec Alix Eynaudi, Mathilde Monnier ainsi que Nicole Seiler avec qui elle a aussi créé Wouah!. Au printemps 2021, Thomas Hauert lui transmet le solo Personne, qu’iel performe aux Brigitinnes, à Bruxelles. Finalement, iel fait partie du collectif Foulles avec qui iel a déjà créé deux pièces; Song for four people and one Bench (2019) et A Prayer Before (2020). Depuis 2018, iel organise en collaboration avec Fabio Zoppelli les Monday Evening Sharings qui sont des soirées de performances instantanées avec des musicien·ne·x·s live, d’abord à la Manufacture puis au Théâtre Sévelin 36, depuis janvier 2021.
Aide à la diffusion : Anna Ladeira / Association Le Voisin
Co-productions : Fondation L’Abri, le FAR, Belluard Bolwerk Festival
En coréalisation avec le MUCEM.
Vous pouvez consulter le compte Instagram instagram du Collectif Ouinch Ouinch.
Vous pouvez aussi parcourir leur site internet.
Depuis quatre ans, Parallèle s’associe à art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Buropolis, Coco Velten, La compagnie — lieu de création, Le Château de Servières, le Centre Photographique Marseille pour donner à voir le travail d’artistes visuels en phase de professionnalisation.
À l’occasion du festival, les partenaires proposent une exposition réunissant les projets retenus suite à un appel à projet thématique. Cette année, l’invitation était faite autour du verbe « Veiller ».
La Relève 4 est une exposition collective dans la ville de Marseille donnant à voir les projets des artistes en réponse à cet appel.
À art-cade, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine
du vendredi 14 janvier au samedi 12 mars
— vernissage le jeudi 13 janvier à 18h30
À Buropolis
du samedi 15 janvier au samedi 26 février
— vernissage le vendredi 14 janvier à 18h30
À Coco Velten (dans les Archives), en partenariat avec La compagnie, lieu de création
du jeudi 20 janvier au samedi 19 février
Exposition en deux temps :
— 1er vernissage le mercredi 19 janvier à 18h
— 2e vernissage le mercredi 9 février à 18h
Au Centre Photographique Marseille
du vendredi 21 janvier au 26 mars
— vernissage le jeudi 20 janvier à 18h30
Au Château de Servières
du mardi 25 janvier au vendredi 15 avril
— vernissage le samedi 22 janvier de 11h00 à 18h30
Après une première “Ouverture des portes” à la fin du mois d’août, l’automne a été synonyme d’installation et d’appropriation des espaces pour les résident·e·s 2021-2022 d’Artagon Marseille. L’ancienne usine Ricard est aujourd’hui habitée de nouvelles présences : les leurs, mais également celles du voisinage et de visiteur·ses curieux·ses ou invité·e·s.
Ce nouveau temps d’ouverture hivernal dans le cadre du Festival Parallèle donne l’occasion d’investir le lieu de nuit, et de la laisser s’y glisser. Le temps d’une soirée, une vingtaine de résident·e·s partagent de nouvelles propositions artistiques, des aperçus de projets en cours, des collaborations ou des invitations faites à des complices extérieur·e·s.
Confessions nocturnes rassemble ainsi des univers à températures variables. Lectures, performances, discussions, installations, actions contextuelles et créations sonores se déploient et apparaissent progressivement dans l’ensemble du bâtiment plongé dans la pénombre.
Les couloirs opèrent comme des artères débouchant sur des espaces de travail clos ou transfigurés par leurs occupant·e·s, qu’il faut de nuit, peut-être plus encore, rendre accueillants, surveiller, habiter de voix, de sons et de danses. Traversée d’histoires de résistance et de contes fantasmagoriques, cette veillée se veut romantique, funèbre, préventive, rituelle ou réflexive. On y partage repas, songes, et révoltes, comme on se confie au coin du feu.
En coréalisation avec Artagon.
Vous pouvez consulter le site internet d’Artagon.
Vous pouvez aussi consulterleur compte Instagram.
Séance en présence du réalisateur
Film interdit au moins de 12 ans.
Un village en Corse. Les enfants s’égayent, les ados traînent, les adultes réfléchissent à l’avenir, les aîné·e·s commentent le temps qui passe. Ceux qui vivent à la ville retrouvent ceux qui ne sont jamais partis. Mais malgré le soleil et les éclats de rire, l’été ne guérit pas toutes les blessures.
On dit parfois d’un film qu’il déroule son programme, comme enfermé dans une proposition initiale qui dit tout du récit à venir. Bien loin de cet écueil, I Comete de Pascal Tagnati emprunte une multitude de propositions esthétiques, puisant généreusement dans diverses figures de style pour tracer son propre chemin et déployer un récit singulier.
Le temps d’un été, le cinéaste entreprend de saisir à la volée le portrait des habitants d’un village corse. Cadres construits au cordeau, subtiles chorégraphies des personnages, c’est par petites touches que se dessinent les trajectoires d’une myriade d’individus qui prennent vie sous nos yeux sans totalement nous révéler leur intimité. Quoique…
Alors que se tissent d’étranges portraits, de mystérieuses relations, s’agencent un récit souterrain dont nous parvenons pas à pas à recoller les fragments, à saisir l’ambition secrète. Ici, croire en la force d’un cinéma qui revisite ses propres codes pour coudre sur la toile des bribes de destin, qui donne à voir ce qui fait communauté. Et pour y parvenir, se rappeler cette phrase de l’enfant – adopté – du pays, interprété par Jean-Christophe Folly : « Je suis l’exception qui confirme la règle ».
Les réservations pour cette séance se font auprés de La Baleine.
Réalisateur : Pascal Tagnati
Scénariste : Pascal Tagnati
Directeur de la photo : Javier Ruiz Gómez
Monteur : Pascal Tagnati
Cheffe décoratrice : Kalli Tormen Mixage
Son : Amaury Arboun, Pierre Bompy, Vincent Verdoux
Étalonnage : Gadiel Bendelac
Assistant caméra : Lucas Vittori
Assistant réalisateur : Thomas Bobrowski
Régisseur : Antoine Lefeuvre
Assistants son : Antoine Bertucci, Laurent Blahay
Assistant décorateur : Tom Mattei
Avec : Jean-Christophe Folly , Pascal Tagnati , Cédric Appietto , Davia Benedetti , Jérémy Alberti et Apollonia Orsoni
Né en 1982 à Ajaccio, Pascal Tagnati est acteur, auteur, metteur en scène et réalisateur.
Au cinéma, il a notamment joué dans les films de Lucie Borleteau (Fidélio), Delphine Leoni (La Nuit est là), Sarah Arnold (Parades), Thierry de Peretti (Sleepwalkers), Antonin Peretjatko (La loi de la jungle), Lavinie Boffy (La Vie ou la Pluie) ; Au théâtre, sous la direction de François Orsoni, Jean-Christophe Meurisse pour le collectif Les Chiens de Navarre, Thierry de Peretti, Cristèle Alves Meira et dans ses propres mises en scène. Dans ses films, Pascal Tagnati observe son époque, ses contemporains ou lui-même, avec humour, sensibilité et mélancolie. I Comete est son premier long métrage.
Producteurs : Martin Bertier, Helen Olive, Delphine Leoni
Société de production : 5à7 Films, Lotta Films
Pays de production : France
Distributeur : New Story
Vous pouvez consulter le site internet de La Baleine.
The Wake est une pièce qui retisse une géographie éclatée. Une assemblée essaie de se faire entendre via des récits intimes et fables, des cris de révolte et chants, des revendications et des délires. Est-ce qu’il y a un futur possible au-delà de la répétition des catastrophes en tout genre ? Est-ce qu’il y a un feu commun à partager avec celles et ceux qui ont perdu la parole ou ne l’ont jamais eue ?
Les auteur·e·s de The Living and the Dead Ensemble sont des artistes, des interprètes et des poètes·se·s d’Haïti, de France et du Royaume-Uni. Lors de l’écriture de ce voyage incertain, iels se sont saisi·e·s de fragments de la pièce Melovivi ou le piège de l’écrivain haïtien Frankétienne. Par la relecture et l’actualisation de cet ouvrage anticipant le tremblement de terre qui allait ravager Haïti il y a dix ans, iels font de la veillée un espace visionnaire.
La représentation sera suivie d’un bord plateau.
Texte : The Living and the Dead Ensemble
Extraits de Melovivi ou le piège de Frankétienne
avec : Mackenson Bijou, Rossi Jacques Casimir, Dieuvela Cherestal, James Desiris, James Peter Etienne, Louis Henderson, Leonard Jean-Baptiste, Cynthia Maignan, Sophonie Maignan, Olivier Marboeuf
The Living and the Dead Ensemble est un groupe d’artistes, d’interprètes et de poètes·se·s d’Haïti, de France et du Royaume-Uni. L’Ensemble a été créé en Haïti, en 2017, pour produire la traduction et la performance en créole haïtien de la pièce Monsieur Toussaint d’Édouard Glissant.
Le premier film de l’Ensemble OUVERTURES a été présenté en première à la Berlinale 2020. Cette œuvre explore l’influence d’Haïti, première république noire indépendante des Amériques, dans la modernité occidentale comme au cœur de l’histoire et du présent des Caraïbes.
The Living and the Dead Ensemble est actuellement composé de : Mackenson Bijou, Rossi Jacques Casimir, Dieuvela Cherestal, James Desiris, James Peter Etienne, Leonard Jean Baptiste, Louis Henderson, Sophonie Maignan, Cynthia Maignan et Olivier Marboeuf.
Co-production : Spectre Productions, Théâtre de l’Usine à Genève, Ateliers Médicis à Clichy-Montfermeil, Kunstenfestivaldesarts (Belgique), Z33 (Belgique), Savvy Contemporary (Allemagne)
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique.
En coréalisation avec le Théâtre Joliette.
Parallèle a impulsé une tournée du projet The Wake de The Living and The Dead Ensemble en collaboration avec Spectre Productions.
Le projet (performance, installation, projection du film Ouverture(s)) sera présenté aux Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois, au Quartz à Brest dans le cadre du Festival DansFabrik et au Festival Travelling à Rennes. L’installation vidéo The Wake fera également partie de l’exposition du Forum Expanded à la Berlinale 2022.
Le Kunstverein de Karlsruhe accueillera de Mai à juillet 2022, la première exposition monographique de The Living and the Dead Ensemble.
La tournée sur le territoire national reçoit le soutien spécifique Tournée internationale de l’Onda — Office national de diffusion artistique
Vous pouvez consulter le site web de The Living and the Dead Ensemble.
Vous pouvez aussi parcourir la liste-de-lecture_the-wake.pdf de The Wake.
Lecture
Une famille d’aujourd’hui, peut-être au Japon. Des solitudes, prêtes à se dissoudre. Une mère présente mais déjà si loin. Un fils qui ne supporte plus le silence dans le métro. La sœur du fils, au bord de découvrir l’exaltation du désir. L’oncle du fils, qui a changé de travail depuis la catastrophe. Et un père. Parti. Au départ, juste absent, comme souvent, signe que les affaires marchent bien.
Près de 100 000 japonais·es prennent chaque année la décision de disparaître et de vivre en paria suite à un licenciement, un surendettement ou encore un examen raté. Ce texte s’inspire de celle·ux qu’on appelle les évaporé·e·s et imagine une famille trouée par ce départ, dans laquelle celle·ux qui restent vont pour la première fois se parler. C’est l’histoire de leurs révolutions intimes qui naissent à partir d’un vide.
Texte et dramaturgie : Camille Nauffray
Mise en scène : Manon Worms
Interprètes : Barbara Joan Do Ich Chossis, Mike Nguyen, Elise Pignard, Nicolas Vantalon
Manon Worms, metteuse en scène, vit et travaille à Marseille. Après des études de lettres et de théâtre à l’E.N.S Paris, elle se forme au Master professionnel de Mise en scène et dramaturgie à Paris X-Nanterre, puis rejoint la Compagnie les Hommes Approximatifs, emmenée par Caroline Guiela Nguyen, avec laquelle elle travaille en tant que dramaturge sur trois créations (Elle brûle, Saigon, Fraternité conte fantastique), présentées notamment au Festival in d’Avignon. Elle crée son premier spectacle Si bleue, si bleue la mer, d’après une pièce de Nis-Momme Stockmann en 2015 au Laboratoire des cultures urbaines du 104. En 2016 suite à une résidence partagée avec des artistes visuels à la Worm Gallery de Valparaiso (Chili), elle entame un cycle de créations autour du performeur, écrivain et militant politique chilien Pedro Lemebel, qui s’achèvera début 2020 par la création de Cœurs Fugitifs, prix Artcena en Dramaturgies plurielles. A travers sa compagnie Krasna, implantée à Marseille, elle développe des spectacles où elle associe du texte à des dispositifs performatifs et audiovisuels, travaille avec des interprètes issu·e·s de divers univers scéniques, et articule la création au plateau à des temps de pratique et d’expression menés sur un temps long avec une série de groupes de travail (adolescent·e.·s, personnes en précarité sociale, jeunes auteur·es…). Elle développe actuellement deux prochaines créations, Arcanes, cabaret-requiem qu’elle écrit avec différents groupes de femmes habitant Marseille, et Automobiles, poème pour casse de voitures en collaboration avec l’auteur franco-guinéen Hakim Bah. Parallèlement, elle poursuit des collaborations en dramaturgie avec différent·e·s artistes issus du théâtre, des arts en espace public, de la danse ou de la marionnette, et anime des stages de recherche et de formation dans des structures scolaires ou universitaires, des associations, ou organismes de formation professionnelle.
Camille Nauffray vit à Marseille et y travaille en tant qu’auteure, metteuse en scène et comédienne.
Depuis 2009, Camille Nauffray se forme au jeu et à la mise en scène en parallèle de ses études en lettres modernes, histoire des arts (Lycée du Parc et Lyon 2) et de ses études en administration du spectacle vivant (ENSATT)
En 2016, elle intègre la formation professionnelle de la « compagnie d’entrainement » dispensée par Alain Simon au sein du Théâtre des Ateliers à Aix-en-Provence proposant un travail en compagnie où la notion d’acteur-auteur est au centre de la pédagogie.
Depuis 2017, elle se consacre à l’écriture de ses premiers projets personnels qui ont pour sujet commun la disparition du corps social. Les pièces Évaporation(s) (ayant pour thème les disparitions volontaires au Japon) et Longueurs d’ondes (à propos de l’électro-hyper-sensibilité) font partie de ce cycle.
En janvier 2020, elle co-écrit, co-met en scène et co-interprête la pièce Administrateurs-Créateurs avec Nicolas Bole, Delphine Bole et Laetitia Sadak. Cette pièce fonde le collectif d’auteurs Bolnaudak à l’intérieur duquel elle contribue à l’émergence de textes écrits à plusieurs mains, notamment sur le thème du travail. Ces textes mettent en voix et en corps inventaires, témoignages, dates, faits, rapports… et s’attachent à faire le récit de ces processus de collectes de matériaux issus du réel.
Ce collectif assumant la conviction que chacun porte en lui un récit de vie, il organise en marge des créations, des ateliers d’écriture qui deviennent un lieu de co-création avec des participants, et rapproche la scène et l’acte d’écrire.
Production : Collectif Bolnaudak
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA, a été sélectionné parmi 250 textes pour Convergences Plateaux et été choisi pour faire l’objet d’un chantier.
Il reçoit également le soutien de Théâtre Ouvert et A mots découverts.
En coréalisation avec Montévidéo.
Vous pouvez consulter le site web du Collectif Bolanudak.
Dans Fresque, deux individus d’âge moyen sont face à un module.
C’est Charlotte et Linus. Deux amis, deux amants, deux frères et sœurs?
Peu importe, ils passent du temps ensemble, se rendent mutuellement visite, travaillent sur leurs créations, s’interrogent, s’écrivent des lettres, s’aiment et se donnent envie de vomir.
Et si le chantier prend des mois, l’œuvre qui s’en dégage est bien chouette. Elle évolue parfois dans la direction conseillée par les amis et devient boisée. Les crises ponctuent l’affaire mais elles sont passagères ou récurrentes et on s’arrange, on s’arrange, on s’arrange comme on peut avec un costume et des danses.
Le temps passe et l’œuvre se déploie dans les époques et l’imaginaire. Elle est toutefois toujours cet espace à soi où comme le dit Charlotte: « la maison de mon esprit ». Alors on boit un verre parce que c’est impressionnant et que ça a du style. Et dans ce chassé croisé de dialogues, émerge la déception, l’amour, la vanité, la fragilité, une infinie tendresse, un vertige, une petite mort. Les rôles s’inversent avec une douce fluidité, le visiteur devient créateur, le créateur visiteur, Linus Charlotte, Charlotte Linus.
Nous, public, avons le bonheur d’être mouche et d’assister à cet échange magnifique. Alors lorsque dire est compliqué, peut-être faut-il simplement laisser place au silence qui se love dans les méandres de la parole afin de donner à entendre les angles et les sonorités sublimes de l’objet.
Conception, construction, écriture : Sarah André, Charlotte Herzig, Marius Schaffter et Jérôme Stünzi
Interprétation : Charlotte Herzig et Marius Schaffter
Musique et sons : Nicholas Stücklin
Création lumière : Jonas Bühler
Administration : Pâquis Production
Texte rédigé par Laurence Wagner
Old Masters est un collectif d’âge moyen formé de Marius Schaffter (performeur et géographe), Jérôme Stünzi (scénographe et artiste) et Sarah André (auteure, artiste et scénographe, alias André André). Depuis 2014, ils s’approprient et réagencent les discours les plus variés, banals ou experts, qu’ils soient scientifiques, politiques, artistiques ou quotidiens. Concevant la représentation théâtrale comme une œuvre plastique totale, elles·ils créent des univers à l’esthétique toujours forte, insolite et radicale. À l’aide de leurs armes favorites que sont l’absurde, la sincérité, la bienveillance, l’ironie, la beauté, la tristesse et la douceur, Old Masters nous propose de faire l’expérience, collectivement, de ce que pourrait être la liberté aujourd’hui, une liberté située, changeante, toujours à la recherche d’elle-même.
Bande originale, la dernière création du collectif a été écrite à partir d’une œuvre musicale réalisée pour l’occasion par Nicholas Stücklin. Old Masters y propose une expérience scénique radicale : une écoute collective d’une pièce sonore, ornementée d’un texte en surtitre et de tableaux vivants au minimalisme saisissant. Bande originale se présente comme le manifeste d’un petit groupe d’êtres, à la fois ultimes survivants d’après l’apocalypse et ancêtres post-néolithiques.
En 2020, Old Masters crée Le Monde à l’Arsenic une pièce qui montre simplement, en trois étapes, comment construire (1) le monde, (2) les choses et (3) les mots. Elle a aussi été présentée au Théâtre Saint-Gervais à Genève et sera à l’affiche du Focus Old Masters au Centre culturel suisse de Paris en janvier 2021 avec L’impression.
L’impression, créée en 2018, est une pièce de théâtre à visée thérapeutique sur la vie en général, co-produite par le TU – Théâtre de l’usine à Genève et l’Arsenic à Lausanne.
En 2016, Old Masters écrit, publie et monte Fresque, une pièce qui au travers d’un dispositif et d’une situation simple offre le récit bouleversant de deux individus et surtout d’un objet scénique, le module. La pièce a notamment été sélectionnée puis présentée en mai 2018, au Stückemarkt du Theatertreffen de Berlin. Elle repart en tournée en Suisse romande lors de la saison 2020-2021.
La première œuvre d’Old Masters Constructionisme, créée en 2014, est un dispositif performatif de création, d’analyse et de dissection d’objets d’études. Constructionisme a remporté en 2015 Premio, le prix d’encouragement aux Arts de la scène. Depuis sa création, Constructionisme est régulièrement présenté dans de nombreux festivals, musées ou universités, en français, en anglais et en allemand, en Suisse et à l’étranger.
Old Masters collabore régulièrement avec différents artistes : Charlotte Herzig, Jonas Bühler, Nicholas Stücklin, Sofia Teillet, Jérémy Chevalier, Joana Oliveira. L’association Pâquis production à Genève, et plus précisément Laure Chapel en assure habilement l’administration.
Production : Old Masters
Co-production : TU – Théâtre de l’Usine Genève
Soutien : Ville de Genève, Loterie Romande, Fondation Nestlé pour l’Art, Ernst Göhner Stiftung, Société des Interprètes Suisses, Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittent·e·s genevoi·e·s (FEEIG), CORODIS, Pro Helvetia, République et canton de Genève
En coréalisation avec Montévidéo.
Vous pouvez consulter le site web d’Old Masters.
Vous pouvez aussi parcourir leur compte Instagram.
Vous pouvez également écouter le Soundcloud de la bande sonore.
Menacé·e·s par la déforestation, l’accaparement des terres et les effets du changement climatique, les Kagabas, peuple amérindien de Colombie, craignent pour l’avenir de leur cadre de vie, leur autonomie et le maintien de leurs traditions. Iels chantent pour renforcer leur connexion avec « Aja », la Mère Nature, préserver l’équilibre, le respect et l’harmonie de la Sierra Nevada. Lion’s Drums a fait leur connaissance, séjourné plusieurs jours dans ces montagnes qui abritent une riche biodiversité et les a enregistré·e·s.
Kagabas a pour base ces chants et les bruits de la nature environnante. Dans son live audiovisuel, l’artiste continue à explorer le rapport entre field recording, ambient et beat électroniques subtiles.
Une partie des bénéfices de l’album et de la tournée est reversée à l’organisation Nativa pour soutenir son combat pour la reforestation et la restitution des terres.
Direction musicale et composition : Harold Boué
Chants : Màma Jose Miguel Nuevita et son fils Camilo
Conception graphique et vidéo : Floriane Ollier
Création lumière : Freddy Peretti
Connu sous le nom d’Abstraxion et Lion’s Drums, Harold Boué est un producteur et musicien basé à Marseille.
Abstraxion signe ses premiers morceaux en 2005, et sa discographie compte aujourd’hui une bonne quinzaine d’EPs et deux albums (Break of Lights, 2013, sur le label de Nicolas Jaar, Other People ; She Thought She Would Last Forever, 2016). Sorti en mai 2019 sur le label Dischi Autunno de Jennifer Cardini, son dernier EP, Black Vulture, comporte notamment des remixes de Black Merlin et Interstellar Funk.
Harold se lance en 2018 dans l’exploration de nouveaux territoires/paysages musicaux avec Lion’s Drums, qu’il développe désormais en parallèle du projet Abstraxion. À l’image de sa ville, Marseille, ce nouveau projet est rough, gorgé de lumière et traversé de nombreuses influences.
Toujours en quête de drums spéciales et des disques rares, Lion’s Drums signe un son d’une vibration puissante et pure, porté par une mécanique tribale qui dresse naturellement un pont entre la technologie actuelle et une forme de transe ancestrale. Il sort sur le label Hivern Disc de John Talabot un premier EP éponyme incluant notamment un morceau co-signé avec Fantastic Man, suivi d’un deuxième EP chez les berlinois Cocktail d’Amore, puis propose une version acide psychédélique du titre Goca Dunya du groupe turc Altin Gün.
Avec son partner in crime de toujours, DC Salas, Harold co-dirige le label Biologic records qui, parmi ses artistes les plus récemment signé.e.s, compte Matisa, ڭليثرGlitter٥٥ ou encore Malcolm. Harold a parcouru le globe, parfois accompagné de volumineux synthèses vintages pour ses performances live ou dj set sur des scènes parmi les plus prestigieuses telles que le Pitchfork festival, Berghain - Panorama-bar, partageant à l’occasion les platines pour des back-to-back enflammés avec ses amitiés musicales comme Roman Flügel, Budino, Bufiman, Chloé, Zozo… 2021 s’annonce comme une année chargée avec la sortie de deux albums Lion’s Drums : Kagabas, qui combine compositions musicales de studio et enregistrements de chants et de sons recueillis dans un village Kagaba, dans la Sierra Nevada en Colombie, puis un second album sera bientôt annoncé chez Cocktail d’Amore Music.
Il est également actif depuis 2014 avec le collectif marseillais du Laboratoire des Possibles et ses soirées Mouillette. Il lance avec eux le festival, éco responsable, Encore Encore dans le village varois de son enfance, Correns, premier village bio de France et qui a formé sa sensibilité et son amour de la nature qu’il exprime à travers sa musique et ses projets aujourd’hui.
Co-production : GMEM, Cabaret Aléatoire
Remerciements : Franz K. Florez de Nativa.org
Management Magma : Sebastien Desprez et Julien Gathy
Booking / music scene : Bi:Pole – Gaetan et E314 Agency – Toon
Booking / performing arts : Parallèle – Pôle de production international pour les pratiques artistiques émergentes et Jean-François Mathieu
En coréalisation avec Montévidéo.
Vous pouvez consulter le site web de Lion’s Drums.
Vous pouvez aussi parcourir leur compte Instagram.
Vous pouvez consulter le site internet de Nativa.org.
Première
W̶e̶lcome plonge les spectacteur·rice·s dans un voyage tragi-comique où corps et voix dialoguent, s’entremêlent et se démènent. Trois performeur·se·s nous invitent à percevoir les espaces qui contiennent, limitent et séparent. Trois silhouettes aux corps fragmentés, l’allure flottante, les mots révoltés.
Joachim Maudet poursuit ses recherches autour de la relation et de la dissociation du corps et de la voix initié dans la création ‘sto:riz , et explore de nouveaux modes de communication et de relation. W̶e̶lcome met en lumière des corps divisés appuyant cette nécessité de se rassembler, de franchir le seuil et de voir ce qui se passe au-delà de nous.
De : Joachim Maudet
Avec : Sophie Lèbre, Pauline Bigot et Joachim Maudet
Création lumière : Nicolas Galland
Création sonore : Julien Lafosse
Regards extérieurs : Yannick Hugron et Chloé Zamboni
Assitant vocal : Pierre Derrycke
Production : Aline Berthou - Aoza Production
Co-production : Le Triangle, cité de la danse, KLAP Maison pour la danse, Les petites scènes ouvertes, Danse à tous les étages, Le Théâtre de l’Arsenal, Le Théâtre de Vanves, Le Centre Chorégraphique National de Rillieux-La-Pape
Mise à disposition de studios Le Colombier, Le Dancing, Honolulu
Avec le soutien de la DRAC Bretagne dans le cadre de l’aide au projet, la Région Bretagne et Rennes Métropole.
La compagnie Les Vagues est soutenue par Danse Dense depuis 2019.
En coréalisation avec KLAP Maison pour la danse.
Né en Bretagne, Joachim Maudet est diplômé du CNSMDP de Paris en 2012. En tant qu’interpréte, il a travaillé avec Tatiana Julien, Arthur Perole, la Noord Nederlandse Dans (Holland), le National Dance Company Wales (UK), Samuel Faccioli et Bérangère Fournier, Christian Ubl, Léa Tirabasso et Léonard Rainis et Katell Harterau. En parallèle de son parcours d’interprète, Joachim crée la compagnie Les Vagues en 2017. Il crée ˈstɔːriz en 2019. W̶e̶l̶come est la deuxième pièce de la compagnie Les Vagues.
Quatre figures féminines apparaissent telles des êtres mythologiques, en perpétuelles métamorphoses, malgré les fortes contraintes que leur impose l’espace de jeu. Elles y chantent copieusement, rient en polyphonie, dansent à l’aveugle et papotent en cacophonie. Dans cette pièce de Flora Détraz, la joie est posée comme un postulat existentiel et physique et comme potentiel de création.
Muyte Maker, de l’ancien flamand « mutinerie », propose un étrange ballet, né de ces composantes contradictoires, où se mêlent pêle-mêle l’imaginaire du médiéval, les chansons triviales et les tableaux grotesques.
De : Flora Détraz
Avec : Mathilde Bonicel, Inês Campos, Flora Détraz et Agnès Potié
Lumières : Arthur Gueydan (reprise de régie Eduardo Abdala)
Son : Guillaume Vesin (reprise de régie Claire Mahieux)
Scénographie : Camille Lacroix
Regard extérieur et préparation physique : Anaïs Dumaine
Flora Détraz se forme en danse classique et suit des études littéraires (classes préparatoires et licence de lettres modernes) avant d’intégrer la formation du Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-pape, dirigée par Maguy Marin.
Elle poursuit sa formation au sein du cycle de recherches chorégraphiques PEPCC, Forum Dança, à Lisbonne.
Au cours de son parcours, elle a l’occasion de rencontrer, entre autres, Meredith Monk, Jonathan Burrows, Loïc Touzé, Meg Stuart, Vera Mantero, Diane Broman, qui influencent sa propre recherche.
Depuis 2013, elle crée des pièces chorégraphiques qui questionnent la relation entre la voix et le mouvement : Peuplements (2013), Gesächt (2014), Tutuguri (2016), Muyte Maker (2018).
Actuellement, elle est aussi interprète dans le spectacle Bacchantes, prélude pour une purge de Marlène Monteiro Freitas et assistante à la chorégraphie pour la pièce Anarchismos de Pablo Fidalgo.
Production : PLI
Co-productions : Ramdam-un centre d’art – Lyon, CCN de Caen, direction Alban Richard, Pact-Zollverein, L’Avant-scène, Cognac, La Place de la danse CDCN Toulouse – Occitanie, le réseau des Petites Scènes Ouvertes, CHOREGE - Relais Culturel Régional du Pays de Falaise, Festival Alkantara
Mise à disposition de studios : Les Eclats chorégraphiques – La Rochelle, Alkantara – Lisbonne, O Espaço do Tempo – Montemor-o-novo.
Le projet Muyte Maker a reçu l’aide à la maquette et l’aide au projet de la Région Normandie, et l’aide au projet de la DRAC Normandie.
En coréalisation avec KLAP Maison pour la danse.
Vous pouvez consulter le teaser de la pièce.
Vous pouvez aussi parcourir le site internet de la compagnie.
Le film est une extension de la pièce Muyte Maker. En jouant avec les effets propres au cinéma, il propose un nouveau regard sur le spectacle live.
De : Flora Détraz et Vincent Bosc
D’après une pièce de : Flora Détraz
Performance : Agnès Potié, Inês Melo Campos, Mathilde Bonicel, Flora Détraz
Set : Camille Lacroix
Lumières : Arthur Gueydan (exploité par Eduardo Abdala)
Son : Guillaume Vesin (enregistré par David Guionneau)
Enregistré à Espaces Pluriels en mars 2021.
Flora Détraz se forme en danse classique et suit des études littéraires (classes préparatoires et licence de lettres modernes) avant d’intégrer la formation du Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-pape, dirigée par Maguy Marin.
Elle poursuit sa formation au sein du cycle de recherches chorégraphiques PEPCC, Forum Dança, à Lisbonne.
Au cours de son parcours, elle a l’occasion de rencontrer, entre autres, Meredith Monk, Jonathan Burrows, Loïc Touzé, Meg Stuart, Vera Mantero, Diane Broman, qui influencent sa propre recherche.
Depuis 2013, elle crée des pièces chorégraphiques qui questionnent la relation entre la voix et le mouvement : Peuplements (2013), Gesächt (2014), Tutuguri (2016), Muyte Maker (2018).
Actuellement, elle est aussi interprète dans le spectacle Bacchantes, prélude pour une purge de Marlène Monteiro Freitas et assistante à la chorégraphie pour la pièce Anarchismos de Pablo Fidalgo.
Production : Aline Berthou - Aoza Production
En coréalisation avec KLAP Maison pour la danse.
Vous pouvez consulter le teaser de la pièce.
Vous pouvez aussi parcourir le site internet de la compagnie.
” Le vivarium, ou reptilarium, est un espace qui préserve la vie et les dangers, où les Anciens gardaient enfermés murènes et serpents, créatures à dents et bêtes venimeuses. Aujourd’hui, cependant, le reptilarium résonne de délicieuses petites clameurs d’enfants qui s’amusent à frapper les vitres avec leurs ongles. Pourtant, le pouvoir du verre demeure, une frontière sûre et invisible en présence d’un faux danger. “
(Le paradoxe du phasme, Georges Didi Huberman)
La maison des reptiles est un espace où la vie des petits animaux devient l’objet de l’attention des humains. À cette occasion, la performeuse Sara Leghissa invite le public, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du ” Rettilario “, à déplacer sa perception d’une échelle à l’autre, du macro au microscopique, et inversement. Ce faisant, la nature de ce que nous pouvons voir et entendre glisse vers de nouveaux territoires, plus abstraits, moins définis, des couleurs, des formes, des structures, des textures, des motifs rythmiques, qui défamiliarisent la façon dont nous appréhendons notre propre environnement et font place à leur artificialité. Comment faire résonner un morceau de la ville, en collectant et en accumulant certains des matériaux qui la composent ? Pour explorer ces questions, l’artiste s’inspire de la pratique du foley, ou reproduction d’effets sonores quotidiens pour le doublage de films. À travers une expérience de superposition entre différents paysages sonores et le quotidien de la ville, une voix est donnée à l’humanité qui la traverse.
Conception : Sara Leghissa
Dispositif conçu en collaboration avec : Tomas Gonzalez
Technique Foley (son) : Manuela Schininà
Prise de son : Silvia Laureti
Lumières : Manuel D’Onofrio
Installation : Alice Leonardi, Marzia Dalfini
Production exécutive : Martina Merico
Sara Leghissa est une artiste et chercheuse indépendante basée en Italie dont le travail englobe la performance, la fabrication et la conservation et dont la recherche découle d’un besoin de connexion et de transformation avec les contextes et les personnes. Par un principe d’écologie des ressources, elle utilise autant que possible ce qui est déjà disponible dans l’espace extérieur. Elle crée des systèmes et des dispositifs qui tentent d’être mimétiques avec le contexte dans lequel ils se produisent pour intercepter différents publics. Elle a été cofondatrice du collectif Strasse, impliqué dans la production spécifique dans l’espace public. Pour la scène italienne, elle organise icw. Annamaria Ajmone, Nobody’s Indiscipline, une plateforme indépendante pour le partage de pratiques dans le domaine des arts de la scène et Nessuno, une pratique de rassemblement pour une communauté de personnes, qui place la participation de tous les corps au centre, avec un accent sur la performance, la danse, les arts visuels et les expériences discursives. Elle a présenté son travail artistique dans différents contextes, dont le Santarcangelo Festival, Triennale Teatro dell’Arte, Short Theatre, VAC Foundation, far Festival, Oerol Festival, Sareyett, La Casa Encendida, Festival Parallèle, Saal Biennial, Les Tombées De La Nuit, Auawirleben.
Production : Associazione L’Altra
Co-production : Azienda Speciale Palexpo- Mattatoio, Progetto Prendersi Cura Roma, Parallèle, Lieux Publics, Les Tombées De La Nuit avec le soutien de la Triennale Teatro dell’Arte Milano, Base Milano, far Festival Nyon company financé par Mic_Ministero della Cultura
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique.
En coréalisation avec Lieux Publics.
Vous pouvez consulter le site web de Sara Leghissa.
Vous pouvez aussi parcourir le site internet de Sara Leghissa.
Vous pouvez consulter le site webde Lieux Publics.
En astronomie, ”aberration” signifie l’écart entre la direction apparente d’un astre et sa direction réelle. Ici, Aberration est une expérience chorégraphique qui éprouve notre capacité à envisager les perspectives d’une reconstruction après la déviation soudaine d’une trajectoire de vie.
Il ne s’agit pas de reproduire au plateau les traumatismes qui hantent notre quotidien. Il s’agit au contraire de recouvrer les sens, de surmonter le choc en acceptant les résurgences de sensations désordonnées qu’il provoque en nous. Comme un prisme, qui diffracte les couleurs pour laisser le chorégraphe, seul, au milieu d’un blanc qui recouvre tout, plateau et costumes. Un blanc habité, qui « regorge de possibilités vivantes » (Kandinsky), et dont Emmanuel Eggermont extrait sans cesse de nouvelles formes. Dans un jeu de regards, de gestes, d’angles placés avec exactitude, il se fait empereur immaculé, oiseau aux mains en fuseau, nonne se douchant de poudre et accomplit le tour de force d’associer des images aux résonances expressionnistes et une danse abstraite, d’une précision à couper le souffle. Une performance solaire, minimale mais puissamment figurative, qui prolonge la voie unique ouverte par le chorégraphe-danseur.
Concept, chorégraphie et interprétation : Emmanuel Eggermont
Collaboration artistique : Jihyé Jung
Musique originale : Julien Lepreux
Création lumière : Alice Dussart
Consultante artistique : Élise Vandewalle
Production et diffusion : Sylvia Courty / BOOM’STRUCTUR
Administration de production : Violaine Kalouaz
Texte écrit par Léon Favier du ZEF.
Emmanuel Eggermont est formé à la danse contemporaine au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. En 2002, après trois ans aux côtés de Carmen Werner à Madrid, il part deux ans à Séoul pour un projet mêlant pédagogie et chorégraphie. De là et de sa collaboration de plus de dix ans avec Raimund Hoghe, il en tire une attention pour l’essence, pour l’essentiel. Ses projets chorégraphiques, il les développe depuis 2007 à Lille au sein de L’Anthracite. Avec un goût tangible pour l’art plastique et l’architecture, il développe une écriture singulière, des images aux résonances expressionnistes côtoient des tonalités plus performatives et une danse abstraite à la rigueur technique et esthétique. De 2010 à 2016, il était en résidence de recherche à L’L à Bruxelles. Un processus qui a abouti à plusieurs pièces, dont Vorspiel (2013). En 2014, il est invité par la SACD à participer aux Sujets à Vif au festival In d’Avignon. Il est également lauréat de la bourse d’écriture de l’association Beaumarchais pour le solo Strange Fruit créé en mai 2015 au FRAC Alsace. En 2019, Le Gymnase — CDCN de Roubaix lui commande la création d’une pièce jeune public dans le cadre du dispositif Twice. 2020 voit la création d’Aberration pièce solo questionnant la reconstruction post-traumatique.
Production : L’Anthracite
Co-productions : CCN de Tours direction Thomas Lebrun, ADC Genève, Le Gymnase CDCN Roubaix — Hauts-de-France, La Maison CDCN Uzès Gard Occitanie, Le Tandem Scène Nationale, POLE-SUD CDCN / Strasbourg, Théâtre de Nîmes — scène conventionnée d’intérêt national — Art et Création — danse contemporaine
Aides : DRAC Hauts-de-France, Région Hauts-de-France
Soutien : SPEDIDAM
Projet soutenu dans le cadre du programme Etape Danse, initié par l’Institut français d’Allemagne —Bureau du Théâtre et de la Danse, en partenariat avec la Maison CDCN Uzès Gard Occitanie, le théâtre de Nîmes — scène conventionnée d’intérêt national — Art et Création — danse contemporaine, la fabrik Potsdam, et Interplay International Festival contemporary dance (Turin) en collaboration avec La lavanderia a Vapore / Fondazione Piemonte dal Vivo (Piémont) et l’aide de la DGCA — ministère de la Culture et de la Ville de Potsdam.
Emmanuel Eggermont est artiste associé au Centre Chorégraphique National de Tours, direction Thomas Lebrun (2019-2023).
Avec le soutien de l’Onda — Office national de diffusion artistique.
En coréalisation avec LE ZEF.
Vous pouvez consulter le site web de la compagnie Anthracite.
” Le vivarium, ou reptilarium, est un espace qui préserve la vie et les dangers, où les Anciens gardaient enfermés murènes et serpents, créatures à dents et bêtes venimeuses. Aujourd’hui, cependant, le reptilarium résonne de délicieuses petites clameurs d’enfants qui s’amusent à frapper les vitres avec leurs ongles. Pourtant, le pouvoir du verre demeure, une frontière sûre et invisible en présence d’un faux danger. “
(Le paradoxe du phasme, Georges Didi Huberman)
La maison des reptiles est un espace où la vie des petits animaux devient l’objet de l’attention des humains. À cette occasion, la performeuse Sara Leghissa invite le public, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du ” Rettilario “, à déplacer sa perception d’une échelle à l’autre, du macro au microscopique, et inversement. Ce faisant, la nature de ce que nous pouvons voir et entendre glisse vers de nouveaux territoires, plus abstraits, moins définis, des couleurs, des formes, des structures, des textures, des motifs rythmiques, qui défamiliarisent la façon dont nous appréhendons notre propre environnement et font place à leur artificialité. Comment faire résonner un morceau de la ville, en collectant et en accumulant certains des matériaux qui la composent ? Pour explorer ces questions, l’artiste s’inspire de la pratique du foley, ou reproduction d’effets sonores quotidiens pour le doublage de films. À travers une expérience de superposition entre différents paysages sonores et le quotidien de la ville, une voix est donnée à l’humanité qui la traverse.
Conception : Sara Leghissa
Dispositif conçu en collaboration avec : Tomas Gonzalez
Technique Foley (son) : Manuela Schininà
Prise de son : Silvia Laureti
Lumières : Manuel D’Onofrio
Installation : Alice Leonardi, Marzia Dalfini
Production exécutive : Martina Merico
Sara Leghissa est une artiste et chercheuse indépendante basée en Italie dont le travail englobe la performance, la fabrication et la conservation et dont la recherche découle d’un besoin de connexion et de transformation avec les contextes et les personnes. Par un principe d’écologie des ressources, elle utilise autant que possible ce qui est déjà disponible dans l’espace extérieur. Elle crée des systèmes et des dispositifs qui tentent d’être mimétiques avec le contexte dans lequel ils se produisent pour intercepter différents publics. Elle a été cofondatrice du collectif Strasse, impliqué dans la production spécifique dans l’espace public. Pour la scène italienne, elle organise icw. Annamaria Ajmone, Nobody’s Indiscipline, une plateforme indépendante pour le partage de pratiques dans le domaine des arts de la scène et Nessuno, une pratique de rassemblement pour une communauté de personnes, qui place la participation de tous les corps au centre, avec un accent sur la performance, la danse, les arts visuels et les expériences discursives. Elle a présenté son travail artistique dans différents contextes, dont le Santarcangelo Festival, Triennale Teatro dell’Arte, Short Theatre, VAC Foundation, far Festival, Oerol Festival, Sareyett, La Casa Encendida, Festival Parallèle, Saal Biennial, Les Tombées De La Nuit, Auawirleben.
Production : Associazione L’Altra
Co-production : Azienda Speciale Palexpo- Mattatoio, Progetto Prendersi Cura Roma, Parallèle, Lieux Publics, Les Tombées De La Nuit avec le soutien de la Triennale Teatro dell’Arte Milano, Base Milano, far Festival Nyon company financé par Mic_Ministero della Cultura
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique.
En coréalisation avec Lieux Publics.
Vous pouvez consulter le site web de Sara Leghissa.
Vous pouvez aussi parcourir le site internet de Sara Leghissa.
Vous pouvez consulter le site webde Lieux Publics.
Dans son deuxième solo pensé comme un prolongement de son premier (A Kind of Fierce, vu à Parallèle en 2017), Katerina Andreou remet en jeu la limite entre autonomie et autorité, conditionnement et libre arbitre. On retrouve son style à l’énergie aussi bien explosive que contenue dans un déplacement très ancré dans le sol. Surélevée sur un praticable, elle est seule avec une platine vinyle et cette demande : « We need silence for the piece » qui surgit en lettres lumineuses du fond de scène.
Sa danse repose sur une structure chorégraphique ponctuée par ce qu’elle nomme des « rendez-vous » gestuels réguliers qui laissent, pour chaque représentation, la possibilité à des gestes d’arriver sur le moment. Cette méthode de composition permet de poser cette question : quelle est l’origine d’un geste ?
Chorégraphie et interprétation : Katerina Andreou
Création son : Katerina Andreou en collaboration avec Eric Yvelin
Lumières : Yannick Fouassier
Régie générale : Gaetan Lajoye
Régie lumière : Thomas Leblanc
Régie son : Paul Sarraquigne
Regards Extérieurs : Myrto Katsiki, Lynda Rahal
Produit par : Mi-Maï / BARK
Production, diffusion : Elodie Perrin
Texte écrit par le CND.
Née à Athènes, Katerina Andreou est basée en France. Diplômée de l’Ecole de Droit d’Athènes et de l’Ecole Nationale de Danse d’Athènes, elle a suivi le programme ESSAIS au CNDC d’Angers et est titulaire d’un Master de recherche chorégraphique (Paris 8). Comme interprète elle a notamment collaboré avec DD Dorvillier, Anne Lise Le Gac, Lenio Kaklea, Bryan Campbell, Dinis Machado, Emmanuelle Huynh, Ana Rita Teodoro. Dans son propre travail elle développe une pratique physique propre à chaque projet et recherche des états de présence qui résultent d’une constante négociation entre des tâches, fictions ou univers contrastés voire contradictoires, remettant souvent en cause les notions d’autorité et de censure. Elle crée elle-même l’environnement sonore de ses pieces qui devient son principal outil dramaturgique. Elle a reçu le prix Jardin d’Europe au festival ImpulsTanz en 2016 pour son solo A kind of fierce. Elle a ensuite crée le solo BSTRD (2018) et le duo Zeppelin Bend (2020) avec Natali Mandila.
Co-production : Atelier de Paris CDCN, ONASSIS STEGI, Centre Chorégraphique National d’Orléans, Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie dans le cadre de l’Accueil-studio, La place de la danse CDC de Toulouse, Ballet de Marseille.
Partenaires : Ménagerie de verre Studiolab, Kunstencentrum BUDA, Réservoir Danse Rennes, ImpulsTanz Festival (résidence Prix Jardin D’Europe) / CN D Pantin (résidence augmentée)/ La CABINE (PAD), Monitor Fest Heraklion.
Avec le soutien de l’ARCADI et de la DRAC Ile de France
PREMIERE: 5th Young Choreographers Festival, ONASSIS STEGI, Athènes
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique.
En coréalisation avec le Ballet national de Marseille.
Vous pouvez consulter le teaser de BSTRD.
Vous pouvez aussi parcourir le site internet de Katerina Andreou.
Vous pouvez lire l’interview de Katerina Andreou sur Manifesto XXI.
Chaque année, le Festival Parallèle et (LA) HORDE invitent ensemble un·e artiste à travailler avec les danseur·se·s du Ballet national de Marseille. Cette année, c’est à l’artiste performeur, chorégraphe et plasticien Steven Cohen qu’a été faite l’invitation.
Fruit du laboratoire mené avec les danseur·se·s, Body Scenography questionne notre moi physique comme scène mobile, comme un espace producteur d’actions, de construction d’identités et d’apprentissages, mais aussi comme surface d’exposition au regard, invitation à l’agencement pour celui et celle qui regarde.
Direction artistique : Steven Cohen
Avec : les danseur·euse·s du Ballet national de Marseille : Nina-Laura Auerbach, Isaïa Badaoui, Alida Bergakker, Malgorzata Czajowska, Martha Eckl, Riley Fitzgerald, Myrto Georgiadi, Nathan Gombert, Ibai Jimenez Gorostizu-Orkaiztegi, Jonatan Jorgensen, Yoshiko Kinoshita, Hanna May Porlon, Aya Sato, Noam Segal, Nahimana Vandenbussche, Antoine Vander Linden
Chorégraphe, performeur et plasticien, Steven Cohen est un créateur qui explore les failles et les grâces de l’humanité. L’artiste est né en 1962 à Johannesburg en Afrique du Sud. Il vit aujourd’hui en France et engage son corps dans des performances intimes, sensibles et surprenantes qu’il donne dans les théâtres, les musées, les galeries ou l’espace public. L’oreille tendue aux marginalités, à commencer par sa propre identité, il s’incarne dans un travail où son corps reste le support principal de son expression. L’artiste se métamorphose ainsi en une créature aussi inquiétante que colorée et crée une brèche dans le quotidien et dans les esprits, non pas pour faire trébucher mais pour forcer à stopper les évidences et à faire face, ensemble, à l’indifférence qui gagne du terrain dans nos sociétés.
Depuis septembre 2021, Steven Cohen est artiste associé au Théâtre National de Bretagne. Sa prochaine création, Boudoir, verra le jour à l’automne 2022 au Théâtre Vidy de Lausanne.
Sa compagnie, installée depuis peu à Bordeaux, est soutenue par la DRAC Nouvelle-Aquitaine et par le Conseil Départemental de la Gironde.
En co-réalisation avec le Ballet national de Marseille.
Vous pouvez consulter le site internet de Steven Cohen.
Vous pouvez aussi parcourir le site internet du Ballet national de Marseille.
Vous pouvez lire l’article de Julien Bécourt dans Mouvement.
Première
Raide signifie ce qui ne se laisse pas plier ou ce qui survient tout d’un coup, subitement.
Équerre, en angle droit.
Raide d’équerre, dernière création de Pauline Brun, est un assemblage qui pointe avec ironie un paradoxe pour nommer ce qui est sans repères, sans angles droits, ce qui flanche, penche.
Sol en damier et rideaux suspendus, à l’instar de La chambre rouge de David Lynch, cet espace parallèle type est le point de départ pour déployer une fiction. Par des effets spéciaux bricolés, l’espace et le corps sont supports à distorsions et déformations.
Raide d’équerre questionne les rapports à l’efficacité, teste d’autres formes d’altérités, déroule un système de causes à effets non tangibles.
Cela commence par un arrêt, une suspension, une immobilité.
Conception, performance et scénographie : Pauline Brun
Création sonore : Diane Blondeau
Création lumière : Florian Leduc
Assistante : Valérie Castan
Dramaturgie : Céline Cartillier
Assistante son : Maïa Blondeau
Production : MI-MAI
Remerciements : Adaline Anobile, Lynda Rahal, Bettina Blanc Penther, Jean de Sagazan, La Station Artist-run-space
Chorégraphe, performeuse et plasticienne, Pauline Brun joue avec les contextes et les différents médiums explorant le corps avec auto-dérision et à la lisière de l’absurde.
Formée au Conservatoire de Nice, à la Villa Arson, à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et à ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier, elle déploie des propositions entre art visuel et chorégraphie.
Elle présente son travail de performances, installations et vidéos notamment au Centre George Pompidou, au MAC VAL, au Salon de Montrouge, au MAMAC, à La Station artist-run-space. En 2018, elle crée Scruffy shot, un duo avec Jonas Chéreau, où elle pose le white cube dans la black boxe. En tant qu’interprète ou scénographe, elle collabore avec Fanny De Chaillé et Philippe Ramette, Alain Buffard (reconstruction de Mauvais Genre), Pol Pi, Jule Flierl, Nina Santes, Adaline Anobile, Jonas Chéreau, Antoine Cegarra …
Actuellement, elle travaille sur les créations Jardins pièce de groupe pour les espaces public et Tie-Tool en collaboration avec Marcos Simoes qui s’appuie sur le malentendu comme un outil chorégraphique et visuel.
Co-production : CND Centre National de la Danse, C-TAKT, 3bisf - Lieu d’arts contemporains
En coréalisation avec le 3 bis f, Centre d’arts contemporains d’intérêt national.
Vous pouvez consulter le teaser de Raide d’équerre.
Vous pouvez aussi parcourir le site internet de Pauline Brun.
Depuis 2018, Maxime Kurvers aborde une partie de son travail comme une enquête sur l’art de l’acteur·rice. De La naissance de la tragédie à Théories et pratiques du jeu d’acteur·rice (1428-2021), il s’intéresse à l’histoire des formes théâtrales et de leurs modes de jeux et la confronte à la subjectivité des interprètes avec lesquel·le·s il travaille.
Au cours de ses recherches, Maxime Kurvers a rencontré l’acteur, metteur en scène et théoricien japonais Yoshi Oida. Ensemble, ils ont entamé une discussion sur le travail, les techniques, le rôle et la fonction sociale des interprètes.
Le jeune metteur en scène a ensuite proposé au maître japonais de performer cet échange sur scène, à travers quatre questions qu’il aimerait lui poser, évoquant les théâtralités japonaises.
À travers ces quatre questions (et quatre réponses !), ce spectacle rend hommage à la manière si singulière qu’a Yoshi Oida de penser sa pratique au-delà de son art, au-delà du monde sensible-même, comme un cheminement pour aider les humains à se situer dans le monde ; et ainsi à vivre et à mourir.
Le Festival Parallèle 12 accueille également Maxime Kurvers avec la pièce Idées musicales le 18 janvier.
Conception et mise en scène : Maxime Kurvers
Écriture et dramaturgie : Maxime Kurvers et Yoshi Oida
Avec : Maxime Kurvers et Yoshi Oida
Masque de Kagura réalisé par l’atelier de Kakita Katsuro (Hamada).
Masque de Noh Ko-omote traditionnel issu de la période Shōwa (1926-1989).
Maxime Kurvers, né en 1987 à Sarrebourg en Moselle, vit actuellement à Aubervilliers. Il poursuit des études théoriques en arts du spectacle à l’université de Strasbourg avant d’intégrer la section scénographie de l’École du Théâtre National de Strasbourg (2008-2011).
En 2015, il réalise avec Pièces courtes 1-9 sa première mise en scène (présentée à Parallèle en 2017), sous la forme d’un programme théâtral qui interroge les conditions minimales de sa propre réalisation. Créé en 2016, Dictionnaire de la musique prolonge ce questionnement du théâtre et de ses ressources par la présence et l’histoire d’autres médiums. La naissance de la tragédie est un solo pour et par l’acteur Julien Geffroy. Idées musicales (2020) est un récital musical expérimental. Depuis 2018, il travaille sur un projet au long cours, Théories et pratiques du jeu d’acteur·rice (1428-2021), une bibliothèque vivante pour l’art de l’acteur·rice en 28 chapitres. 4 questions à Yoshi Oida (2022) prolonge autrement ces questions d’anthropologie théâtrale.
Maxime Kurvers est artiste associé à la Ménagerie de verre pour la saison 2016-2017, artiste résident à la Saison Foundation Tokyo en 2020 et associé à la Commune — CDN d’Aubervilliers depuis septembre 2016.
Production : MDCCCLXXI
Avec l’aide de la Maison de la culture du Japon à Paris et de Morishita Studio — Saison Fondation à Tokyo, pour la mise à disposition de leurs espaces de recherches et de répétitions.
Avec le soutien de l’Onda — Office national de diffusion artistique.
En coréalisation avec le Théâtre Antoine Vitez — Le Cube.
Vous pouvez consulter le site internet de Maxime Kurvers.
Vous pouvez aussi consulter le site internet du Théâtre Antoine Vitez - Le Cube.
Production Parallèlle
En raison du contexte sanitaire et pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous sommes au regret de vous annoncer que la représentation de La Caresse du Coma ft. YOLO d’Anne Lise Le Gac prévue ce mardi 18 janvier à 20:30 au Petit plateau de la Friche la Belle de Mai est annulée.
Les personnes ayant réservées seront contactées ce jour par la billetterie.
« Cela fait maintenant une quarantaine de jours que je séjourne dans un hôtel-spa quatre étoiles au fin fond de la Croatie lors d’un rassemblement de personnes à la recherche du Bonheur, convaincues de vivre dans un monde VIVANT À L’INFINI : chercher le bonheur à défaut de le trouver… quoi d’autre sinon ?
Au sein du groupe, iels ont chacun·e un statut transitoire : comme je suis nouvelle, je suis automatiquement CHIEN, « une machine à aimer », et mon numéro est le 23.”
Au départ, CHIEN (23) ne connaissait personne, mais rapidement, COACH, PIRATE et ANGE 92Kcal ont partagé leurs conseils, croyances et pratiques.
Aujourd’hui, CHIEN (23) s’est installée dans la partie en Ruine du spa, symbiose-espace où elle rencontre VIERGE LIQUIDE, figure spectrale du mouvement.
Sa présence se manifeste par un souffle appelé YOLO, sorte d’atmosphère primordiale, un contact comme un « gros shoot de passage ».
La Caresse du Coma est un méta-projet composé de featurings.
Chaque featuring est une rencontre entre CHIEN (23) et une autre espèce bâtarde rencontrée dans le spa croate, et la conversation reste ouverte.
Présenté dans le cadre des Modulations du GMEM.
Conception et performance : Anne Lise Le Gac
Performance et création sonore : Loto Retina
Création lumiéres : Anat Bosak
Régie générale, son : Benjamin Delvalle
Agencement du terrain : Anne Lise Le Gac et Anat Bosak
Production et diffusion : Alice Fabbri pour Parallèle
Anne Lise Le Gac habite à Bègles.
Entre 2003 et 2008, elle étudie à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle y pratique la performance et l’installation. Entre 2011 et 2013, elle rejoint la formation Essais au Centre Chorégraphique d’Angers, alors sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Elle axe progressivement la recherche sur l’hypothèse d’une « performance vernaculaire ». Puis Claudia Triozzi lui propose d’être interprète dans sa pièce Boomerang - Le retour à soi. Elle accepte. Recherches et performances se poursuivent en solitaire et sous conversation : GRAND MAL avec Élie Ortis, artisan couturier, ACTION / TRADITION / COUVERCLE avec Aymeric Hainaux, performeur beatboxer et LE CAP avec Pauline Le Boulba, doctorante au sein du département DANSE de l’université Paris 8. Depuis 2015, et en équipe, iels activent OKAY CONFIANCE, un festival de performances/un festival de la confiance. Divers lieux les accueillent sur Marseille, Paris, Nice, Amsterdam. Printemps 2017, La Station, artist run space Niçois, lui offre résidence de production, afin de poursuivre l’écriture d’un nouveau featuring de sa performance La Caresse du Coma ft. YOLO. Ce projet a été montré durant le festival Parallèle à Marseille, à La Tôlerie (Clermont-Ferrand). Il est programmé à Tanzquartier (Vienne) et Bâtard Festival (Bruxelles). Au printemps 2018, Anne Lise Le Gac a rejoint le programme de Residence & Reflection du Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles. Puis La Ferme du Buisson a accueilli la 7e édition du festival OKAY CONFIANCE lors de son Performance Day.
En mai 2019, elle présente au Kustenfestival à Bruxelles le spectacle DUCTUS MIDI co-écrit avec Arthur Chambry.
Anne Lise Le Gac est soutenue depuis 2017 en production/diffusion par Parallèle — Pôle de production international pour les pratiques émergentes.
Production : OKAY CONFIANCE
Montage de production et diffusion : Parallèle - Pôle de production international pour les pratiques artistiques émergentes
Coproductions : Nouveau Théâtre de Montreuil, Arsenic—Centre d’art scénique contemporain, Veem House for Performance, BUDA et BIT Teatergarasjen dans le cadre de apap—FEMINIST FUTURES, un projet de coopération du programme Europe Créative de l’Union Européenne | Antistatic Festival / Brain Store Project Foundation, Workshop Fundation dans le cadre du projet européen Life Long Burning
Soutiens : Département des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, DRAC PACA dans le cadre du Plan de relance pour la culture en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Friche la Belle de Mai, Centrale Fies / art work space, la Manufacture CDCN Nouvelle-Aquitaine, GMEM — Centre national de création musicale
Anne Lise le Gac a déjà présenté Grand mal à Parallèle en 2017, La Caresse du Coma ft. ANGE 92 Kcal en 2018 et DUCTUS MIDI en 2020.
En partenariat avec la Friche la Belle de Mai.
Vous pouvez consulter le site web d’Anne-Lise Le Gac.
Vous pouvez aussi consulter le site internet du GMEM.
Au regard des annonces gouvernementales, le DJ set de Crystallmess ne peut malheureusement pas être maintenu.
Christelle Oyiri aka Crystallmess est à la fois DJ, productrice mais aussi écrivaine et artiste, soucieuse de mettre en lumière les sub-cultures passées et présentes.
Sa démarche de DJ et de productrice, passe du zouk abrasif et du dancehall à l’afro-trance et à la techno de Detroit, qu’elle soit derrière les platines pour une fête Janus à Säule/Berghain, la ø party mensuelle d’Hyperdub aux Corsica Studios, la fête d’Yves Tumor Terms of Endearment ou la fête locale parisienne CONCRETE.
Elle s’appuie davantage sur les textures, le continuum sonore et la narration plutôt que sur les genres, tout en continuant à faire vibrer la piste de danse.
Abordant les thèmes de la culture des clubs, de l’aliénation coloniale et des temporalités alternatives, elle crée “Collective Amnesia” en 2018. Inspirée par le travail de Kodwo Eshun de l’Unité de recherche sur les clubs cybernétiques sur l’afrofuturisme et la musique, cette performance multidisciplinaire mêlant film, DJ, et performance vocale traditionnelle de griologie célèbre l’histoire oubliée du logobi, une danse afro-française urbaine du milieu des années 2000 fusionnant techno hardcore et coupé décalé.
Elle a autoproduit son premier EP Mere Noises, oscillant entre énergie brute de rave, dancehall sombre et ambient mélancolique, soutenu par des artistes comme Kode9, Lee Gamble et Klein.